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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-10-01 | [This text should be read in francais] |
Minuit le jour succède au jour
Je balbutie je rêve pour elle Mon coeur cède à son amour Je fonds devant à la moelle Et par toujours un peu de mots Ses yeux me disent un poème Qui communique avec de l'eau Pure loin de toutes les peines Carmen ô Elle la gitane Beauté froide et matinale Beauté que la rime déride Beauté sauvage et subite Minuit le ciel est gris Forte impression de peur Une fenêtre longue rue Toute une vie à refaire J'ai tant parlé de toi Aux étrangers qui souffrent De leurs maux leurs voix Leur sensation du gouffre J'ai tant parlé de toi Au silence de la mer Au manque inachevé Aux larmes entières J'ai tant parlé de toi à tout ce que je regarde : Le malaise la nausée l'angoisse qui nous farde Minuit qui suis-je qui est-elle Comment je peux le savoir Les étoiles là -haut sont blêmes Toutes les maisons sont noires Minuit le jour succède au jour Je balbutie je rêve pour elle Mon coeur cède à son amour Je fonds devant à la moelle
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